Le Gouvernement d’union nationale (GNU) libyen a exprimé son soutien au dialogue structuré initié par la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) et annoncé un remaniement ministériel prochain. Ces mesures visent à renforcer l’efficacité des institutions et à élargir le consensus politique en vue des élections nationales.

Le dialogue structuré, dont les sessions préparatoires se sont achevées récemment, a pour objectif de formuler des recommandations favorisant un climat politique propice à la tenue d’élections attendues depuis longtemps par la population libyenne. Le GNU a insisté sur l’importance d’évaluer ce processus à l’aune de ses résultats concrets, plutôt que de la multiplicité des formats ou des intitulés des initiatives.

Le gouvernement libyen a rappelé que sa priorité reste l’organisation d’un référendum sur le projet de constitution, étape clé pour sortir de l’impasse institutionnelle. Selon l’exécutif, un consensus commence à émerger autour de la nécessité d’organiser des élections, après des années de divisions profondes entre les acteurs politiques. Les élections sont désormais perçues comme un point de convergence entre différentes parties, ce que le GNU considère comme un signal positif pour la résolution progressive de la crise politique.

Parallèlement, le GNU a annoncé un remaniement ministériel imminent. Les ajustements porteront notamment sur le comblement de postes vacants et la mise en œuvre de réformes visant à améliorer l’efficacité de l’action publique, renforcer les institutions et consolider le consensus politique en préparation de la prochaine phase du processus.

Le gouvernement a toutefois rappelé que certaines divergences persistent, notamment sur les lois électorales, soulignant la nécessité de bases constitutionnelles claires pour garantir la faisabilité du processus électoral. La Haute Commission électorale nationale a confirmé sa disponibilité à organiser les scrutins dès que les cadres juridiques seront établis.

Le GNU a réaffirmé son engagement à soutenir toute initiative permettant la tenue d’élections dans une « voie nationale responsable », visant à préserver l’unité de l’État, refléter la volonté populaire et éviter l’ouverture de nouvelles périodes de transition politique.