Le Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) s’est ouvert ce lundi. Le thème principal porte sur « l’opportunité de transformer les défis du numérique en solutions globales ». Cette rencontre réunit des responsables africains, experts et acteurs du numérique. Elle se veut une plateforme d’échange pouvant permettre de dresser un bilan des progrès du continent et d’identifier les obstacles à franchir.

Depuis la première édition en 2003, le chemin parcouru est notable. Louis G. Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, ramène à la mémoire collective les avancées réalisées dans le domaine. « Depuis 2003, notre continent a franchi des étapes significatives. La téléphonie mobile et l’accès à Internet se sont généralisés, portés par des investissements massifs dans les infrastructures », a précisé le Président dans son discours d’ouverture de cette rencontre de haut niveau.

L’Afrique a gagné en 2024 3,7 points à l’Indice de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), selon l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). Le score moyen est désormais de 50,3 points. Ce progrès traduit des avancées concrètes, même si des écarts subsistent entre régions.

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Pour Louis G. Vlavonou, « cet anniversaire est une opportunité précieuse pour évaluer les progrès réalisés... et identifier les défis persistants ». Parmi ces défis, la fracture numérique reste une priorité. Il rappelle que « les technologies de l’information ne sont pas une fin en soi, mais un outil pour promouvoir le développement humain et réduire les inégalités ».

C’est l’occasion pour l’Afrique de réfléchir à un numérique plus inclusif depuis Cotonou.