Le gouvernement parallèle de l’est libyen, dirigé par Oussama Hammad et soutenu par les forces du maréchal Khalifa Haftar, a dénoncé les appels grecs à annuler le protocole d’accord maritime conclu entre Tripoli et Ankara, qualifiant ces déclarations de « provocatrices » et « incompatibles avec le droit international ».

Athènes avait exhorté la Libye à renoncer à ce mémorandum signé en 2019, ce qui a été perçu à Benghazi comme une ingérence flagrante dans les affaires internes du pays. Le gouvernement de l’est a réaffirmé son « droit souverain » de protéger ses intérêts maritimes et a insisté sur la légitimité de l’accord avec Ankara, relevant d’une décision de l’autorité libyenne compétente.

Dans un communiqué, l’exécutif a critiqué ce qu’il considère comme une tentative d’Athènes de « dicter » sa conduite et d’exporter ses tensions politiques internes à travers des « revendications irréalistes ». Le deuxième vice-président de la Chambre des représentants, Musbah Douma, a également dénoncé cette ingérence, appelant la Grèce à respecter le droit international et à favoriser la coopération régionale plutôt que l’escalade verbale.