La Chambre des représentants a adopté vendredi, à la majorité, le projet de loi de finances (PLF) n°50.25 pour l’année budgétaire 2026, à l’issue de sa deuxième lecture. Le texte a recueilli 80 votes pour, contre 25 oppositions et aucune abstention, lors d’une séance plénière présidée par Rachid Talbi El Alami.

La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a souligné que ce projet illustre les efforts du Royaume pour consolider les bases de la trajectoire vers un « Maroc émergent », en conciliant efficacité économique, justice sociale et cohésion territoriale. Selon elle, le PLF 2026 revêt une importance stratégique, en s’inscrivant dans la dynamique de transformation économique et sociale amorcée sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et dans la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement (NMD).

Le texte budgétaire marque une étape clé de la gestion publique, avec le lancement d’une nouvelle génération de programmes de développement territorial. Ces initiatives visent à valoriser les spécificités locales, opérationnaliser la régionalisation avancée et renforcer la solidarité entre les territoires. Elles s’appuient sur la coordination des acteurs publics autour de projets prioritaires à impact concret, dans l’objectif d’améliorer directement les conditions de vie des citoyens.

Parallèlement, le PLF 2026 met en œuvre les engagements gouvernementaux pour 2021-2026, conformément aux recommandations du rapport du NMD, qui définit les priorités du Maroc pour les prochaines décennies.


Mahussé