L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde contre la persistance de tous les variants connus du virus mpox, soulignant un risque de transmission communautaire si les flambées actuelles ne sont pas maîtrisées. L’agence onusienne confirme aussi la propagation du nouveau clade Ib au-delà du continent africain.

Selon son dernier rapport, 42 pays ont recensé 3 135 cas confirmés et 12 décès en septembre 2025, soit un taux de létalité de 0,4 %. Plus de 80 % des cas sont concentrés en Afrique, notamment en République démocratique du Congo, au Liberia, au Kenya et au Ghana, où la transmission demeure active.

Si quatre régions (Afrique, Méditerranée orientale, Amériques et Pacifique occidental) enregistrent une baisse, l’Europe et l’Asie du Sud-Est voient au contraire leurs cas augmenter. Le clade Ib a pour la première fois été détecté en Malaisie, Namibie, Pays-Bas, Portugal et Espagne, tandis que plusieurs voyageurs infectés ont été signalés en Belgique, Canada, Allemagne, Italie, Qatar et Espagne.

L’OMS note surtout une transmission locale dans six pays hors Afrique (Italie, Malaisie, Pays-Bas, Portugal, Espagne et États-Unis) y compris chez des personnes n’ayant aucun lien récent avec un voyage. Cinq cas récents concernent des hommes ayant des partenaires du même sexe, marquant la première preuve de circulation de cette souche dans ce groupe.

L’organisation évalue le risque sanitaire comme modéré pour ces hommes et faible pour la population générale hors zones endémiques, tout en appelant à une vigilance accrue. « Si les flambées de mpox ne sont pas rapidement contenues, le risque d’une transmission communautaire soutenue demeure réel », a averti l’OMS.


Mahussé