‎‎Promis à un avenir radieux, Robson De Souza, plus connu sous le nom de Robinho, n’a jamais pleinement concrétisé le talent que le monde lui prêtait. Entre choix de carrière discutables et déboires extra-sportifs, l’ancien prodige brésilien arrêté en mars 2024 est rapidement tombé dans l’oubli.

‎‎Passé par Santos, le Real Madrid, Manchester City et l’AC Milan, Robinho a mis un terme à sa carrière en 2020, après un dernier passage à Istanbul Basaksehir en Turquie. Aujourd’hui âgé de 41 ans, il est incarcéré au Brésil, où il purge une peine de neuf ans de prison pour un viol commis en 2013, alors qu’il évoluait sous les couleurs milanaises une condamnation prononcée par la justice italienne en 2014.

‎‎Dans une vidéo publiée sur le compte Instagram du centre pénitentiaire de Tremembé, dans l’État de São Paulo, l’ex-international brésilien a dévoilé un aperçu de son quotidien derrière les barreaux, loin des projecteurs et des stades où il faisait autrefois rêver tout un peuple.

‎‎"Mon alimentation, mes heures de sommeil, tout est identique à celui des autres détenus. Je n’ai jamais mangé de nourriture différente, je n’ai jamais reçu de traitement différent. Pendant mes heures de travail, je fais tout ce que les autres détenus peuvent faire ici", décrit t-il.

‎"Je n’ai jamais bénéficié d’aucun avantage"

‎Dans la vidéo publiée par le centre pénitencier II de Tremembé, Robinho réfute toutes les allégations sur sa vie en prison : "Quand on veut jouer au football, on est autorisé à le faire quand il n’y a pas de travail le dimanche. Je n’ai jamais bénéficié d’aucun avantage particulier. Les visites ont lieu le samedi ou le dimanche. Quand ma femme ne vient pas seule, elle vient avec mes enfants. L’aîné joue et les deux plus jeunes peuvent venir. Les visites sont les mêmes et le traitement est le même pour tout le monde. Les mensonges qui circulent selon lesquels je serais un leader, que j’aurais des problèmes psychologiques. Je n’ai jamais eu cela, je n’ai jamais dû prendre de médicaments, grâce à Dieu."

‎"Aucun type de leadership"

‎ "Malgré la difficulté d’être dans une prison, ce qui est normal, mais grâce à Dieu, j’ai toujours eu la tête sur les épaules et je fais tout ce que tous les autres détenus peuvent faire. Ici, l’objectif est de rééduquer, de resocialiser ceux qui ont commis des erreurs. Je n’ai jamais eu aucun type de leadership ici, ni ailleurs. Ici, ce sont les gardiens qui commandent, comme je vous l’ai dit, et nous, les détenus, nous obéissons simplement", a-t-il conclu.

Martial SEHOMI